Rien de plus agaçant que de devoir descendre de la voiture pour ouvrir le portail. La motorisation portail permet d’éviter ce désagrément. Elle se choisit selon le type de portail.
Portail battant
Un portail battant peut être à simple ou à deux vantaux. Dans le premier cas, le niveau d’encombrement est en fonction de la largeur de l’entrée. Il est donc réduit de moitié avec le second modèle. En revanche, automatiser ce dernier requiert une double motorisation. Le plus souvent, il est possible de jouer sur le mode d’ouverture : un seul battant (passage piéton) ou les deux à la fois. De même, la motorisation portail battant peut être à vérin ou à bras.
Motorisation à vérin
Discrète et compacte, la motorisation à vérin est aussi connue sous l’appellation « coupleuse ». Elle se révèle aussi plus puissante que le modèle à bras, ce qui fait d’elle la mieux indiquée pour un portail lourd. Sa traction se fait en direction des paumelles. Mieux vaut donc s’assurer de la robustesse des fixations. En outre, la motorisation portail à vérin se pose aussi bien sur un mur que sur un poteau. Son seul défaut est certainement sa lenteur.
Motorisation à bras
Contrairement à la motorisation à vérin, la motorisation à bras s’avère très rapide dans ses mouvements. Sa compatibilité avec une large gamme de portail battant forme aussi un de ses atouts majeurs. Un modèle à bras est également adapté à des portails moyens à lourds. Des fixations moins solides qu’avec la motorisation à vérin font donc l’affaire, puisque la traction cadre avec la course des vantaux. En revanche, la motorisation à bras est plus encombrante.
Portail coulissant
Pour s’assurer du bon fonctionnement de la motorisation portail coulissant, mieux vaut également tenir compte de l’ensemble des critères évoqués pour la motorisation portail battant. Parmi eux figure la vitesse d’ouverture, le mode d’ouverture, ou encore le poids du portail. En complément, il faut aussi bien choisir le rail, l’automatisme et le type de transmission.
Le rail
On distingue trois types de rail : le modèle triangulaire, le modèle rond et le modèle carré. Très robuste, le premier évite la retenue d’aspérités en surface. Le second est moins discret en dépassant le niveau du sol. Enfin, le troisième est peu recommandable, car retenant l’eau de pluie, la neige, mais aussi d’autres résidus solides (feuilles, poussières…), ce qui augmente le risque de blocage.
L’automatisme
L’automatisme portail coulissant doit être adapté à la longueur du portail. Dans le cas contraire, ce dernier risque de ne s’ouvrir que partiellement, quand le moteur portail coulissant est en fin de course. Sur certains modèles plus aboutis comme le Kit FAAC C720 Cyclo Integral, l’automatisme est réglable à souhait (jusqu’à 98 %).
La transmission
En termes de motorisation portail coulissant, la transmission est souvent par crémaillère. Elle se décline en crémaillère en métal et en crémaillère en nylon. La première requiert un graissage régulier, ce qui n’est pas le cas de la seconde. A titre informatif, celle du Kit FAAC C720 est en nylon renforcé acier.